L’art public embellit nos espaces.

Elle réinvente les lieux accessibles à tous.

Prenez le temps de les découvrir.

Atlas – 1470, route 277

L’œuvre qui a été créée en 2007 a été remarquée par le comité de suivi de la Politique culturelle lors de l’exposition de l’artiste multidisciplinaire au Moulin La Lorraine «Les 4 saisons et ¾» au printemps 2015.
La sculpture a été réalisée à partir de découpures de métal industriel, un grand personnage de métal surplombé d’une sphère représentant la planète terre. «Supportons cette petite planète bleue, avec toute sa diversité. Protégeons cette mère nourricière qui nous a tant donné… Gilles Pedneault 2015.

L’œuvre est installée en permanence à l’extérieur du Centre des arts et de la culture, elle vient ajouter à la diffusion des œuvres dans nos espaces publics et permettra d’accroître la présence des arts sur le territoire.

Artiste originaire du Saguenay, Gilles Pedneault alors qu’il habite Montréal au début des années 1970, s’initie à la fonderie artistique. Il s’intéresse également à la sérigraphie et à la peinture en aérosol. C’est à partir des années 1980 que la sculpture devient son mode d’expression artistique.

Ses sculptures sont souvent crées à partir de récupération de découpes de métal industriel. Ses créations sont tributaires des formes existantes qu’il retrouve dans les découpes de métal. Pedneault donne de la texture à ses œuvres en y insérant des textes. Les faux finis donnent à ses sculptures une patine particulière.

L’artiste multidisciplinaire intègre de plus en plus dans ses sculptures l’acier inoxydable, ce qui assure à l’œuvre une brillance et une texture entièrement différentes des œuvres en métal peint.

Artiste : Gilles Pedneault
Titre : Atlas
Médium : Découpe de métal industriel
Dimensions : À venir en centimètre
Année de réalisation : 2007
Année d’installation : 2015

Espace commémoratif JD Bégin – 1496, route 277

Trente-trois ans après son décès, en 1977 ; un groupe de personnes a pris l’initiative de réaliser un lieu de mémoire en souvenir d’un homme de vision.

En plus d’offrir aux résidants et aux personnes de l’extérieur un lieu de repos et de recueillement, l’espace permet à la communauté de se rappeler d’une personne qui a contribué de façon importante à la municipalité, à la région et au Québec.

Nous saluons l’homme, ses réalisations, de même que l’exemple inspirant qu’il représente pour les futures générations… et avons la conviction que ce lieu suscitera la réflexion et les échanges.

Artiste : Roger Langevin, sculpteur
Titre : Joseph-Damase Bégin
Médium : Bronze
Dimensions : À venir en centimètre
Année d’installation et de réalisation : 2010

Flamme, Ministère des transports – 1375, route 277

La sculpture évoque la forme d’une flamme, thème de prédilection de l’artiste qui l’a façonnée selon les règles d’une imagerie schématisée. L’œuvre réfère directement à notre univers visant la confrontation de l’être avec les forces de la nature.

L’artiste s’est inspiré du dieu grec Prométhée.

Prométhée est le sauveur et le bienfaiteur de l’Humanité. Lui et son frère Épiméthée furent chargés par les dieux de dispenser aux hommes et aux animaux les dons leur permettant de survivre.

Épiméthée voulut se charger seul de cette tâche. Sans jugement, il distribua aux animaux la rapidité, la force, le courage, l’agilité et les moyens de se protéger contre les prédateurs ainsi que les moyens de se nourrir. Il ne resta donc plus rien pour l’Homme.

Prométhée voyant le problème, voulut réparer la faute et déroba du feu de la forge du dieu Héphaïstos et le donna à l’Homme.

Artiste : Jean-Pierre Morin
Titre : Flamme
Médium : Composée d’acier corten et de béton
Mode d’acquisition : Programme d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement
Ministère des transports de Lac-Etchemin, 1375, route 277
Dimensions : Hauteur : 2,40 m Largeur: 1,75 m
Date d’installation : 1990

La fresque au Centre-ville – 225, 2e Avenue

Illustrant l’histoire et les caractéristiques propres à la collectivité lacetcheminoise au travers de représentations du patrimoine bâti, la fresque murale située à l’intersection de la 2<sup>e</sup> Avenue et de la rue Giguère constitue un incontournable du centre-ville de Lac-Etchemin. Ce projet de fresque murale a été initié par l’Association des marchands de Lac-Etchemin dans le cadre d’un programme gouvernemental fédéral mis sur pied afin de souligner l’arrivée du nouveau millénaire. À l’époque, M. Georges Nadeau, l’un des dirigeants de l’association, confiait la réalisation de l’œuvre d’une superficie de 1250 pieds carrés (50 pieds de haut par 25 pieds de large) à M. Marius Mercier, artiste peintre originaire de Sainte-Justine et propriétaire d’une école de peinture dans la Vieille Capitale. Les travaux se sont échelonnés de juillet à septembre 2000.

Dans un premier temps, M Grégoire Gagnon de Lac-Etchemin réalise bénévolement la restauration du mur extérieur destiné à recevoir la fresque; les échafaudages nécessaires à la pose de ciment sur toute la surface demeureront sur place jusqu’à la fin des travaux. Le propriétaire du commerce ‘Pose Etchemin inc., dépositaire de produits spécialisés de peinture, s’engage, quant à lui, à fournir gratuitement les produits nécessaires à la réalisation de la future fresque. Madame Annie Turmel, technicienne en architecture, prend en charge le travail d’agencement sur la fresque des bâtiments patrimoniaux ayant marqué, à leur façon, l’histoire de Lac-Etchemin.

C’est donc à la mi-juillet de l’année 2000 que Frédéric Dion, Benoît Gagnon et Claudine Jacques, trois (3) étudiants en arts, acceptent de seconder M. Mercier dans son travail. Ces derniers quittent à la mi-août pour poursuivre leurs études laissant au maître le parachèvement de l’ouvrage dont les derniers coups de pinceau seront donnés, par temps froid, le 17 septembre. Monsieur Mercier aura ainsi exécuté à lui seul la majeure partie des travaux.

Tout au long de la réalisation de la fresque, MM. Léo Gagnon, citoyen presque centenaire, et Marc Nadeau, commerçant bien connu ayant sa place d’affaire au centre-ville et quelques citoyens passionnés de l’histoire de la municipalité secondent les concepteurs et les artistes par leurs judicieux commentaires très souvent appuyés par de vieilles photos ou tout simplement par une mémoire phénoménale comme dans le cas de M. Léo Gagnon.

Les travaux ont donné lieu à plusieurs anecdotes cocasses venues agrémenter le travail des artistes. Entre autres, comment ne pas esquisser un sourire devant le travail méticuleux et très sérieux de l’artiste Benoît Gagnon qui, dans le but de dessiner une maison datant de 1920, avait peint une belle galerie en fer forgé alors que ce matériau n’était pas employé à l’époque! Il a donc dû réviser son concept.

Artistes : Marius Mercier, Frédéric Dion, Benoît Gagnon et Claudine Jacques
Thème : Historique de Lac-Etchemin à partir de son patrimoine
Médium : Peinture
Dimensions : À venir en centimètre
Année d’installation et de réalisation : 2000

Parc de planches à roulette – 1470, route 277

Une touche artistique, au parc de planches à roulettes de Lac-Etchemin

Patrick Forchild
https://forchild.wordpress.com

Patrick Forchild articule sa démarche artistique autour des pratiques de la peinture, du graffiti et de la photographie. L’artiste-voyageur est aussi un entrepreneur accompli : la compagnie de vêtements AVIVE, qu’il dirige et dont il signe l’essentiel de la facture visuelle, a célébré ses 10 ans en 2014.

Ses réalisations sont peuplées de personnages et de motifs récurrents qui évoluent au gré de ses déplacements et de ses rencontres. En effet, les expositions auxquelles il participe, sa passion pour le graffiti, les commandes de murales qu’il réalise et les nombreux projets collaboratifs auxquels il participe l’amènent à déambuler, d’un support à l’autre (du tableau au mobilier urbain), entre urbanité et ruralité. Actif au sein de la communauté artistique de Québec, Patrick Forchild fait notamment partie des collectifs La Paria et EN MASSE (Montréal) et de UltraFlatBlack/NoirMat (Québec); il est également l’un des membres-fondateurs de la Galerie Morgan Bridge.

MC Grou
https://www.mcgrou.com

L’angoisse de ma propre disparition. Obsession à laisser des traces.

Créer pour vivre. Nous sommes éternels.

Olivier Moisan Dufour
https://oliviermoisandufour.wordpress.com

Composer des œuvres est une nécessité, un désir d’exploration et de liberté. Ce qui m’intéresse c’est de produire différents types d’œuvres en utilisant le dessin, la peinture, la sculpture, l’animation et la photographie. Fondamentalement, j’utilise la matière pour créer des formes et la couleur pour construire des harmonies. Mon but est de divulguer clairement le concept de mes images ou mes sculptures. Le procédé de création est amorcé par une exigence et doit être fait par plaisir. Ces œuvres communiquent seulement l’acte de leur propre construction. Elles occupent un espace et émettent une présence. Puisque chaque création découle d’une expérience personnelle, les œuvres deviennent aussi des souvenirs et me mène vers la prochaine idée

Pour ce qui est des thèmes de création qui étaient libres à chacun, chaque artiste a créé des visuels à l’image de leur approche artistique respective tout en gardant un regard jeune et coloré propre à la clientèle du parc de planches à roulettes.

Patrick Forchild, Olivier Moisan Dufour et MC Grou

Artistes : Patrick Forchild, Olivier Moisan Dufour et MC Grou
Thème : Les jeunes
Médium : peinture en aérosol
Localisation : 2e Avenue
Année d’installation et de réalisation : 2017

Sanatorium Bégin Le mur qui raconte – 331, rue du Sanatorium

De la décision du gouvernement de Maurice Duplessis de prendre les grands moyens pour vaincre la tuberculose jusqu’à ce jour, nous vous présentons les principaux artisans de la construction du Sanatorium Bégin, de qui nous pouvons être fiers aujourd’hui. Monsieur Joseph Damase Bégin est l’homme derrière le choix de Lac-Etchemin pour la construction de l’édifice et c’est pourquoi il débute notre exposition. Vous découvrirez les arguments de M. Bégin à l’époque pour justifier son choix et vous verrez que ceux-ci sont encore d’actualité aujourd’hui.

L’architecture du bâtiment est très avant-gardiste pour l’époque. Quelle inspiration guidait les architectes? Vous ferez la connaissance des artisans de la première heure. Qui relèvera le défi de prendre en main le fonctionnement de l’hôpital?

Vous serez à même de constater les étapes de la construction et qu’avec les moyens de l’époque, les 250 ouvriers ont toutes les raisons d’être fiers du travail accompli.

L’hôpital est prêt à recevoir le premier malade le 22 août 1949. Comment le dépistage des nouveaux malades est-il réalisé sur le territoire?

Le secrétariat, la comptabilité, le laboratoire, la pharmacie, la radiologie, la bronchoscopie, la salle de chirurgie, le dentiste, les chambres et les cures sont autant d’éléments que vous pourrez découvrir.

La croyance veut que les saines distractions constituent parfois le meilleur remède à la Tuberculose. Vous pourrez en découvrir quelques-unes. Le séjour prolongé de certains malades donnait aux patients de faire l’apprentissage d’un métier.

La formation a toujours eu une place importante. Les premières aides, les journées de formation annuelle du Sanatorium Bégin et l’unité de médecine familiale sont de beaux exemples.

L’exposition vous présente également les divers dirigeants de l’établissement, de sa construction à ce jour.

En terminant, la rubrique AU FIL DU TEMPS vous permettra de suivre l’évolution complète de cet hôpital qui a vécu de nombreux changements.

Cette exposition riche en images et en souvenirs vous plongera au cœur de cette époque et vous dévoilera le chemin parcouru.

Moulin La Lorraine – 1286, route 277

LE PÊCHEUR

Jan Stohl est un artiste slovaque né en 1954. Il a fait ses études à l’Academy of Fine Arts de Bratislava. Il s’installe au Canada en 1984. Avec les années, il se spécialise dans la sculpture de la pierre et du verre.

Cette sculpture que l’on retrouve dans les jardins du Moulin La Lorraine, est un bronze mesurant 6 pieds de hauteur et pesant 350 livres.

Le Pêcheur rappelle que le ruisseau Beaudoin a longtemps été un cours d’eau de prédilection pour de nombreux amateurs de pêche. Encore aujourd’hui, on peut capturer des carpes et de la truite dans ce ruisseau. Cette sculpture a une signification toute particulière, puisqu’elle représente M. Jean Turmel, lui-même, grand amateur de pêche.

Artiste : Jan Stohl
Titre : Le pêcheur
Médium : Bronze
Dimensions : 6 pieds
Année de réalisation : 2008

DANSE SUR L’EAU

Nathalie Sanche et Angelo Sorrentino sont des sculpteurs-ébénistes, artisans du bois et du métal. Sanche manipule la fonte de métal, Sorrentino éprouve les capacités physiques du bois.

Le travail du couple s’inspire des statuettes de fertilité de la préhistoire, femmes aux hanches et à la poitrine larges, mais aussi des trois Grâces de la mythologie gréco-romaine (Euphrosyne, Thalie et Aglaé), symboles de joie et de plénitude.

Ces mêmes inspirations se retrouvent dans la sculpture Danse sur l’eau. Les trois femmes sur leurs pointes semblent emportées par le mouvement de leur propre forme, comme dans une danse effrénée.

Cette sculpture-fontaine est un clin d’œil aux trois filles de M. Jean Turmel et Mme Lorraine Langevin, mécènes à l’origine du Moulin La Lorraine.

Artiste : Nathalie Sanche – Angelo Sorrentino
Titre : Danse sur l’eau
Médium : Aluminium
Dimensions :
Année de réalisation : 2007

L’ARBRE DE VIE – EL ARBOL DE LA VIDA

Cette sculpture monumentale représente l’arbre de la vie, tel un arbre généalogique où se superposent les mémoires de l’humanité, de génération en génération. Chaque cerceau représente une tranche de l’histoire, chaque statuette personnifie une civilisation, une race ou une culture.

L’Arbre de Vie reflète l’esprit du site du Moulin La Lorraine, sa géographie et son histoire. L’artiste de renommée internationale, René Derouin, a lui-même choisi l’emplacement de cette sculpture en lien avec la verticalité des grands pins et debout. Il l’a voulue face au lac, droite et haute comme un phare.

L’œuvre de 7,6 mètres est ceinturée de 9 feuilles d’aluminium découpées au jet d’eau, aux divers motifs qui rappellent les papiers troués de l’artiste. La tour de 18 cerceaux superposés abrite 72 personnages. Au sommet de la tour, une girouette présente deux magnifiques poissons : la truite et le saumon.

Le soir venu, un éclairage logé à la base de la tour envoie un jet de lumière de l’intérieur et donne à L’Arbre de Vie et ses mythiques personnages, un aspect dramatique spectaculaire.

Artiste : René Drouin
Titre : L’arbre de vie – El arbol de la vida
Médium : Aluminium
Dimensions : 7,6 mètres
Année de réalisation : 2010

MATIÈRE À RÉFLEXION

Artiste multidisciplinaire et ingénieur des arts, Yann Farley propose des sculptures monumentales et, pour la plupart, interactives. Ses matières premières : le bois, la fibre de verre, l’acier, le plastique et une foule d’objets récupérés.

Depuis plus de 10 ans, l’artiste fait sa marque dans le domaine des arts visuels au Québec. Il a accumulé une vingtaine d’expositions solo et collectives, en plus de réaliser plusieurs œuvres publiques dont certaines dans le cadre du Programme d’intégration des arts à l’architecture.

La sculpture Matière à réflexion, érigée sur le site du Moulin La Lorraine, est faite d’acier inoxydable et représente un immense télescope tourné vers l’univers … ou le futur?

Artiste : Yann Farley
Titre : Matière à réflexion
Médium : Acier inoxydable
Dimensions :
Année de réalisation : 2007

ANGES VAPOREUX AUX EXTRÉMITÉS FLUIDES

Clément Côté est un sculpteur, installateur, performeur et comédien originaire de Saint-Simon-les-Mines, en Beauce. Une même constance se retrouve dans toutes ses sculptures. En effet, il exploite la thématique du temps, qui se reflète à travers le choix de ses matériaux et des lieux où il dispose ses œuvres. Il crée des sculptures qui semblent toujours être en mouvance dans le temps et leur donne des formes qu’il puise à même la nature.

L’artiste favorise l’utilisation du bardeau de cèdre, matériau simple et autrefois utilisé dans la construction de bâtiments pour sa durabilité et sa longévité. De plus, le bardeau de cèdre est très versatile, il se taille facilement et peut donner l’impression, lorsqu’il est placé en mosaïque, d’être un plumage d’oiseau ou des écailles de poisson.

L’installation au bout du sentier Caribou est constituée de cinq sculptures qui ressemblent à des êtres surnaturels. Pour créer cette œuvre, Clément Côté s’est grandement inspiré des théories des astrophysiciens qui émettent l’hypothèse que l’on peut voyager dans d’autres dimensions grâce à l’existence des «branes». Il a donc créé des sculptures d’apparence fluide et malléable qui semblent traverser le roc pour venir dans notre dimension. Avec le temps, les sculptures se fondront dans l’environnement naturel et retourneront à l’invisible de la forêt.

Artiste : Clément Côté
Titre : Anges vaporeux aux extrémités fluides
Médium :
Dimensions :
Année de réalisation :

FORMIDABLE OBOLE II

Formidable obole II ouvre l’esprit sur notre l’étroite relation avec notre environnement, dans une société gouvernée par l’argent. Une main qui tend une petite graine de peu de valeur pécuniaire et qui est, en fait, une formidable offrande pour la vie.

Cette main qui se tend au soleil est celle de Terre Mère qui s’adresse à nous en disant : « Voici le présent que je vous offre, l’espoir de la vie ».

Enfin, le banc intégré à l’œuvre est un appel à l’espace du « mainte¬nant ». S’offrir ce cadeau de profiter du temps qui coule telle la rivière murmurant la douceur de la vie. Voilà une formidable obole!

Artiste : Jean-Marc Daigle
Titre : Formidable obole II
Médium :
Dimensions :
Année de réalisation : 2015

Sous-bois de poésie – table d’inspiration
À venir

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